23 janvier 2008
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Il fait encore jour sur les visages.
Mais la vie, désormais, concerne les solitudes. On a abstrait l’être de son union.
Ce n’est pas une nudité d’après l’amour. C’est un appauvrissement des chairs. Ils ont perdu quelque chose dans l’alliance.
Dépouillée l’austérité.
Arrachés les linges du silence.
Plus seuls après qu’avant.
Devant ses yeux, on voudrait imaginer un paysage, un rêve, une nostalgie. Mais la lumière au mur prolonge le vide, le halo fragile de son regard.
L’ombre est la sentence de la lumière.
L’exil du regard celle de l’entrelacement des êtres.
Il regarde par delà le regard.
Elle le regarde se perdre ailleurs.
Dérive de continent dans l'oxymore de la lumière.
Heurt de clartés.
L’amour est à réespérer.
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