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Par la prunelle de tes mots
Par la prunelle de tes mots
23 janvier 2008

...

GOLDIN


Il fait encore jour sur les visages.
Mais la vie, désormais, concerne les solitudes. On a abstrait l’être de son union.
Ce n’est pas une nudité d’après l’amour. C’est un appauvrissement des chairs.  Ils ont perdu quelque chose dans l’alliance.
Dépouillée l’austérité.
Arrachés les linges du silence.
Plus seuls après qu’avant.

Devant ses yeux, on voudrait imaginer un paysage, un rêve, une nostalgie. Mais la lumière au mur prolonge le vide, le halo fragile de son regard.
L’ombre est la sentence de la lumière.
L’exil du regard celle de l’entrelacement des êtres.

Il regarde par delà le regard.
Elle le regarde se perdre ailleurs.
Dérive de continent dans l'oxymore de la lumière.
Heurt de clartés.


L’amour est à réespérer.

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Commentaires
S
Merci à tous deux d'avoir trainé vos errances jusqu'ici...<br /> Vous me rappelez l'existence de ce lieu, de ces deux-là, et je m'en émeut. <br /> Merci.
C
J'aime beaucoup, aussi. Une sorte de "post coïtum animal triste est" <br /> <br /> et<br /> "L’ombre est la sentence de la lumière.<br /> L’exil du regard celle de l’entrelacement des êtres." qui oblige à la réflexion sans perdre la poésie, très beau je trouve
L
J'adore !
Par la prunelle de tes mots
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